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voyage en famille en indonésie (Bali, Lombok, Gili)

voyage en famille en indonésie (Bali, Lombok, Gili)
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30 août 2010

C'est la fin

çà y est, cette fois, on s'approche de l'épilogue. On profite d'une dernière matinée à se prélasser dans notre hôtel, puis on passe l'après-midi à faire du shopping à Kuta. Puis c'est le départ pour Singapour et l'Europe dans ... 17 heures.

Ce voyage aura été sublime à plusieurs points de vue : les paysages, la culture (traditions, villages, rites ancestraux, danses, arts ...), l'accueil, les rencontres, la vie, les hôtels, la cuisine. C'est sûr, on reviendra ...

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29 août 2010

Le retour vers Bali

29 aout -

La matinée se passe très calmement autour de la piscine de notre hôtel, puis nous gagnons le port de Jungutbatu pour embarquer vers Bali. Le petit cimetière qui jouxte le port est une nouvelle occasion de se confronter aux coutumes des balinais. En effet, le coût des crémations étant élevé, la famille de chaque défunt doit se grouper avec d'autres familles pour organiser une crémation commune (une dizaine voire plus de corps en même temps). En attendant cet évènement, les défunts sont enterrés. Mais comme les balinais craignent les divinités de la terre, et pour éviter que l'âme du défunt ne se laisse entrainer dans le sol, la famille place des tubes en bambou pour que l'âme puisse respirer. Elle pose également sur la tombe certains objets familiers du défunt pour lui signifier que l'on pense toujours à lui. La famille viendra également fréquemment rendre visite au défunt pour "s'assurer" qu'il n'a pas été entrainé vers le sol.

Nous embarquons donc vers 15h. Les surfeurs s'éclatent sur les rouleaux de la baie de Jungutbatu. La traversée, sur le même speed boat qu'il y a deux jours, est plaisante. L'arrivée à Sanur est saluée par de superbes gréements. Nous arrivons vers 16h à notre hôtel, La Joya, sur la plage de Balangan. Comme son nom -d'origine espagnol- l'indique, c'est un petit bijou ... Après un coucher de soleil paradisiaque sur la plage, un dîner non moins romantique et de délicieux cocktails, une nuit très douce ...

28 août 2010

Découverte paisible de Nusa Lembongan

Après une matinée de snorkelling au large de la plage de Jungutbatu (superbes poissons coraliens), petit massage balinais avec vue sur la mer de Bali. Je ne sais si c'est le bruit des vagues, la chaleur de ce début d'après-midi, ou les mains expertes de ma masseuse, mais je m'endors avant la fin. Nadine, quant à elle a opté pour une manucure-pédicure, tout aussi agréable.

Je decide de partir explorer l'île, tandis que Nadine se repose avec les enfants au bord de la piscine. Il n'y a plus de scooter à louer, c'est donc à pied que je commencerai ma promenade. Je retrouve avec plaisir les temples balinais qui ornent chaque maison, richement décorés. Une swastika orne certains d'entre eux, représentation hindouiste du soleil, et bien sûr sans aucun rapport avec la "croix gammée" de sinistre mémoire. La plage de Dreambeach est un paradis pour surfeurs, alors que les rochers battus par les flots de Devil's Tear sont couverts d'algues vertes.

Plus loin, à la sortie du village de Lembongan avec son énorme banian et ses multiples temples, je découvre un paysage fascinant : celui de la culture des algues vertes et rouges, spécialité de la région, dont la destination finale est l'industrie alimentaire et cosmétique. Les algues sont cultivées sur des fils. Une fois ramassées, elles sont séchées sur le sol dans les cours des maisons de pêcheurs. Une fois arrivé au pont suspendu qui relie Nusa Lembongan à la petite île de Nusa Ceningan, je m'apperçois que je n'aurais pas le temps de rentrer avant le coucher du soleil (notre guide papier indiquait un tour de l'île en 2h : il faut en fait le double ...). C'est alors que le destin mit sur ma route une jeune balinaise avec son petit bout de chou qui me propose de me transporter en scooter jusqu'à mon hotel. Super ! Nous parcourons donc ensemble les routes paisibles de l'île, à travers la forêt et le hasard nous fait rencontrer ... un combat de coq ! De tel spectacles font partie de la culture ancestrale de l'île, comme la corrida en Espagne. Chaque duel s'arrête au premier sang de l'un des combattants.

Nous rentrons alors que le soir est déjà tombé sur la plage de Jungutbatu ...

27 août 2010

Traversée vers l'île de Nusa Lembongan

Nous embarquons sur le bateau de 9h pour aller sur l'île de Gili Trawangan où nous prendrons un speed boat pour relier un autre île, Nusa Lembongan, proche de Bali. Gili Trawangan est radicalement différente de Gili Meno : l'agitation touristique de la première (la côte Est n'est qu'une succession de bars et de restaurants) s'oppose au calme et au romantisme de la seconde. Une nurserie de tortues rappelle que l'espèce est ici menacée.

Nous embarquons vers 15h à bord du bateau de Blue Water Express qui, avec ses 3 moteurs de 250 chevaux chacun, nous amène en 1h30 à Nusa Lembongan, avec forces remous. Mushroom Bay, où nous séjounerons 2 jours, est tout simplement idyllique. Petite crique aux eaux turquoises ourlées de sable blanc. Du haut du restaurant panoramique, la vue porte jusqu'au mont Agung, cette fois-ci dégagé.

27 août 2010

Découverte paisible de Nusa Lembongan

Après une matinée de snorkelling au large de la plage de Jungutbatu (superbes poissons coraliens), petit massage balinais avec vue sur la mer de Bali. Je ne sais si c'est le bruit des vagues, la chaleur de ce début d'après-midi, ou les mains expertes de ma masseuse, mais je m'endors avant la fin. Nadine, quant à elle a opté pour une manucure-pédicure, tout aussi agréable.

Je decide de partir explorer l'île, tandis que Nadine se repose avec les enfants au bord de la piscine. Il n'y a plus de scooter à louer, c'est donc à pied que je commencerai ma promenade. Je retrouve avec plaisir les temples balinais qui ornent chaque maison, richement décorés. Une swastika orne certains d'entre eux, représentation hindouiste du soleil, et bien sûr sans aucun rapport avec la "croix gammée" de sinistre mémoire. La plage de Dreambeach est un paradis pour surfeurs, alors que les rochers battus par les flots de Devil's Tear sont couverts d'algues vertes.

Plus loin, à la sortie du village de Lembongan avec son énorme banian et ses multiples temples, je découvre un paysage fascinant : celui de la culture des algues vertes et rouges, spécialité de la région, dont la destination finale est l'industrie alimentaire et cosmétique. Les algues sont cultivées sur des fils. Une fois ramassées, elles sont séchées sur le sol dans les cours des maisons de pêcheurs. Une fois arrivé au pont suspendu qui relie Nusa Lembongan à la petite île de Nusa Ceningan, je m'apperçois que je n'aurais pas le temps de rentrer avant le coucher du soleil (notre guide papier indiquait un tour de l'île en 2h : il faut en fait le double ...). C'est alors que le destin mit sur ma route une jeune balinaise avec son petit bout de chou qui me propose de me transporter en scooter jusqu'à mon hotel. Super ! Nous parcourons donc ensemble les routes paisibles de l'île, à travers la forêt et le hasard nous fait rencontrer ... un combat de coq ! De tel spectacles font partie de la culture ancestrale de l'île, comme la corrida en Espagne. Chaque duel s'arrête au premier sang de l'un des combattants.

Nous rentrons alors que le soir est déjà tombé sur la plage de Jungutbatu ...

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25 août 2010

Les Robinson sur l'île de Gili Meno

Le soleil se lève sur les rizières de Senaru et sur le mont Rinjani dégagé de brume. Nous reprenons la route vers le port de Bengsal où nous embaquerons pour l'île de Gili Meno. En route, notre chauffeur nous arrête dans un village traditionnel, loin des circuits touristiques, où l'on ne parle pas l'anglais. L'habitat de bambou et de feuille de palmiers tressés est tel qu'il y était il y a 2 siecles. Les enfants du village se rapprochent spontanément des nôtres. Les poules sont dans de jolies panières de vannerie, tandis que les vaches et les chêvres se reposent à l'ombre. Une vieille femme tamise son riz.

Sur la route, c'est jour de marché dans plusieurs villages, encombrés de scooters. Comme à Bali, nous trouvons d'innombrables petites échopes qui vendent de l'essence sur le bord de la route dans des bouteilles, le plus souvent de récupération, comme les bouteilles de vodka ! Arrivés à Bengsal, nous prenons congé de Li, notre chauffeur, qui a su nous faire apprécier son île. On reviendra, c'est sûr.

Comme nous arrivons trop tard pour prendre le bateau public vers les Gili (il partait à 9h ...), il nous faut louer les services d'un pêcheur pour la traversée d'une trentaine de minutes. Les 3 îles apparaisent, minces galettes posées sur l'eau. A leur abord, les eaux turquoises apparaissent, attirantes. Notre hotel, Tao-Kombo, est un losmen pour Robinson ... Sans plus attendre, nous filons sur les plages paradisiaques. L'eau est à 28°C et l'air embaume du parfum subtile des fleurs de frangipaniers : un vrai délice. L'île de Gili Meno est de dimension réduite, on en fait le tour en 1 à 2 heures. Les calêches sont un moyen de transport pratique lorsque l'on est un peu fatigué. Petite pause au Dyna Café où nous savourons des jus frais de bananes, goyaves et d'ananas en attendant le coucher du soleil sur la mer de Bali.

Le lendemain, nous nageons avec masque et tuba au milieu des poissons multicolores. Le meilleur spot semble être devant le Dyna Café. On note que le corail est passablement abimé par le réchauffement des eaux. La côte Nord est propice au snorkelling, tandis que celle du Sud est plutôt le domaine des surfeurs.

24 août 2010

Lombok hors des sentiers battus

Le sud de l'île de Lombok se donne difficilement. C'est sur des pistes défoncées que notre chauffeur décide de nous le faire découvrir. Une courte pause dans le bout du monde qu'est le village de Awang nous permet d'observer la vie quotidienne des pêcheurs dans une des régions les plus pauvres de l'île. Petite frayeur au passage d'un pont brinqueballant en remontant vers Mujur. Ecoliers sur le bord de la route dans leur uniforme reglementaire : rose pour les petites sections de maternelle, rouge pour les plus grandes, bleu marine pour les classes primaires et marron pour le collège. Au contraire de Bali majoritairement hindouiste, Lombok est de tradition musulmanne, aussi les femmes portent-elles le plus souvent un foulard sur la tête et les mosquées ont-elles remplacées les temples. Les mosquées se construisent ici par morceau, au fil des donations de la communauté.

Nous rencontrons tout type de transports sur ces routes, toutefois moins encombrées qu'à Bali. Camions remplis jusqu'au-delà du raisonnable de feuilles de tabac séchées (les cultures de riz sont moins présentes que sur Bali), familles entières sur les scooters (on a compté jusqu'à 4 personnes dessus, dont un enfant et un bébé endormi), charettes (cidomo) dans les petits villages et minibus (bemo) pour les transports publics entre les villages. 

Après un arrêt rafraichissant près d'un beau jardin près de Sapit (les échaffaudages pour la construction de sa mosquée ressemblent à un jeu de mikado), nous emprutons une route de montagne, à travers la forêt pluvieuse, de Labuhanlombok à Senaru, via Sembalunbumbung. L'exploitation du tabac, y compris le séchage des feuilles, semble être l'industrie la plus présente dans cette partie de l'île. Des échappées vers les sommets environnants, tous à plus de 2.000m, sont impressionnantes. Puis nous arrivons à l'hôtel Horizon, à Senaru, d'où l'on a une vue époustouflante sur les rizières. Il faudra décidemment revenir et passer une semaine dans cette région aux multiples possibilités de randonnées, dont 4 jours sur le mont Rinjani à 3.726 m, qui constitue l'une des plus belle randonnée de l'Asie du Sud-Est.

23 août 2010

Le tour des plages paradisiaques

Après un déjeuner pantagruélique, nous partons explorer les plages du Sud. Tout d'abord Tanjung Aan puis un petite colline nous offre une vue panoramique sur toute la péninsule de Kuta. On découvre également notre hotel, vue d'en haut, dans une anse de l'Océan indien.

Les vagues aux rouleaux impressionnants nous appellent que cette région est un paradis pour les surfeurs. Nous loin de là, un "tube" de 300m de long a été élu meilleure vague de l'année par un magazine australien de surf. 

Puis apparait le bijou de plage qu'est Mawun, superbe crique ourlée de sable blanc. Le contact est tellement facile avec les indonésiens que nos enfants partagent avec plaisir leurs jeux avec les enfants des pêcheurs. Un dernier coucher de soleil sur la page de Mawi et puis tous au lit.

22 août 2010

Route vers les plages du Sud

Nous profitons encore un peu ce matin de notre hotel (original, le jaccuzzi que l'on découvre dans une grotte) puis nous parcourons la route de corniche entre Mangsit et Pemenang qui découvre de superbes échapées vers de petites criques romantiques. Au loin, on distingue déjà les silouettes des îles Gili ou nous joueront les Robinson dans 3 jours.

L'eau transparante permet d'appercevoir les fonds où se cachent des poissons multicolores. De petits villages de pêcheurs éparts où les habitants vivent de la cultures des perles. Nous croisons quelques calèches près du port de Bangsal ainsi que des singes dans la montagne autour du col de Pusuk.

Un arrêt dans le village de Bannyumulek permet aux enfants de s'initier à la poterie (ils ont fait 2 belles tortues). Le village possède aussi des greniers à blé traditionnels (lumbung) au toit en forme de fer à cheval.

Puis nous arrivons en début d'après-midi au Novotel de Kuta.

21 août 2010

Arrivée sur l'île de Lombok

Cette journée a commencée tôt (du moins pour Emmanuel) : réveil à 3h pour l'ascension du mont Batur (1 717m). C'est un pari assez hazardeux car, bien que le paysage soit superbe depuis le sommet (lever de soleil avec en toile de fond le mont Agung à 3100m et l'île de Lombok ainsi que tour du cratère), celui-ci est souvent dans la brume le matin. Et bien çà n'a pas loupé ... Mon guide sollicité depuis la veille vient me chercher à l'hôtel à 4h du matin, et nous voilà partis tous les 2 sur sa moto à travers les rues du village pour aller prendre un premier café avant de commencer la montée. Le chemin de rando est superbe, altenant des passages en corniche, passage dans la lave solidifiée (plusieurs erruptions "récentes" 1963, 1977, 1999, 2000) traversée de forêt alpine), et petites haltes dans des maisons de forestiers. Nous parvenons au sommet à 6:00, après 1h30 de montée assez raide. Là haut, notre guide prépare notre petit déjeuner : oeufs et bananes cuites en 10 minutes dans les trous du sol d'ou sortent d'inquiétantes fumerolles : le volcan est encore très actif. Par contre, et pour une fois, point de photo du lever de soleil vous n'aurez : purée de pois certe peu épaisse (le ciel bleu est très proche), mais brume tout de même ! Nous redescendons ensuite à travers les champs de lave (je vous passe les magnifiques points de vue ... que je n'ai pas vu). La brume se disperse enfin et laisse entrevoir de superbes échappées vers le lac Batur et les montagnes alentours.

Après un plongeon dans la piscine pour se rafraichir, nous reprenons la route vers l'aéroport de Denpasar afin de passer sur l'île d'à côté : Lombok. Nous rendons la voiture à 13h00 et nous réussissons à décrocher 4 places pour le prochain vol à 15h30 : pile poil et juste le temps de manger rapidement et de prévenir le chauffeur qui nous attend à Lombok (et oui, que voulez-vous, on y prend goût).

Arrivée à Lombok à 16h30. Premier contact avec Li, notre chaufeur à Lombok : il a l'air très sympa et prêt à se mettre en quatre pour nous faire découvrir son île, qui patit un peu de l'engouement de sa "grande soeur" Bali. Arrivée à notre hotel, Alang-Alang à Mangsit.

20 août 2010

En route vers le mont Batur

La vue depuis notre hotel sur les rizières de Sidemen est époustouflante, avec, en toile de fond, les mont Batur (1 717m) et Agung (3 014m), certes parfois dans les nuages.

Nous partons explorer la région du mont Batur via Rendang et Suter. Les routes sont fréquemment encombrées de camions transportant de la terre que des familles habitant les pentes du mont trient et tamisent au bord des routes pour en faire une matière première au ciment de construction des habiations.

La vue sur le mont et le lac Batur depuis Penelokan est magnifique. Nous avons la chance que le mont et son cratère soient dégagés. Un peu plus loin, les statues du temple du village de Batur semblent plus vraies que nature.

Nous explorons les abords du lac jusqu'au village de Songan et son Pura Ulun Danu aux 3 jolis merus. Un groupe s'entraine à jouer du gamelan, ce xylophone au son caractéristique de la musique lancinente de l'île.

Puis nous alons nous baigner dans les sources chaudes du village de Toya Bungkah.

19 août 2010

Pura Besakih et Bangli

Le temple de Pura Besakih est le plus important de Bali. Il compte un nombre impressionnant de merus, ces édifices ressemblant à des pagodes, avec plusieurs toits supperposés. Les mérus les plus importants (9 et 11 toits) hébergent souvent une statue, alors que les mérus plus petits protègent l'eau sacrée bénie par un prêtre. On retrouve dans le temple des autels et des statues ornées de poleng, cette étoffe sacrée dont les couleurs, le noir et le blanc, finissent par se mélanger au fil du temps, symbolisant le nécessaire équilibre des forces divines maléfiques et bénéfiques dans la vie.

Une cérémonie a lieu ce jour-là au temple. Des fidèles vénèrent la Trinité, symbolisée notamment par des ombrelles de couleur : Brahma (la création, couleur rouge), Visnu (l'équilibre, couleur noir) et Siva (la destruction, couleur jaune et blanc).

Nous partons ensuite pour Bangli. Outre le Temple Pura Kehem, nous parcourons les rues de Penglipuram, ce village traditionnel où les habitations ancestrales ont été conservées, cotoyant les demeures contemporaines. On découvre l'exicuité de l'habitat de l'époque : une seule pièce d'environ 8m2, murs et mobilier de bambou, sans fenêtre, avec un petit coin cuisine et une chambre. Un petit lopin attenant est le siège de culture de café et de cacao. Quelques poules et cochons constituent la basse-cour.

Malgré cet habitat précaire, un temple, toujours présent près de chaque maison. Il y a en fait plusieurs vocations aux temples, mais trois grands types de temples se dégagent nettement :
- un temple dans chaque maison dans lequel la famille invoque tous les jours le dieu unique, Widi, synthèse de tous les dieux du panthéon balinais
- un temple collectif dans chaque village dédié aux ancêtres, avec une cérémonie tous les 6 mois
- les temples majeurs (ceux ouverts aux touristes) sont dédiés à célébrer les dieux de la Trinité.
les offrandes que l'on trouve partout sur la route, devant les magasins ou sur les statues, sont destinées si elles sont par terre à éloigner les mauvais esprits, les divinités souterraines ou maritimes (les balinais n'aiment pas la mer et en ont peur), et si elles sont en hauteur (sur une statue par exemple), à invoquer les divinités bénéfiques ou celles de la montagne.

Sur le chemin du retour, nous admirons le beau point de depuis Bukit Jati puis celui des rizières de Selat. Enfin, un bain dans notre piscine-jaccuzzi permet de se reposer de ces visites.

18 août 2010

Sur la route de Sidemen

Sous ces latitudes, la durée du jour est constante (12h) avec un lever de soleil autour de 6h30. Nous avions donc mis le réveil et notre "courage" a été récompensé par un très romantique lever de l'astre dans ciel orangé. Une heure plus tard, nous assistons, comme la veille, au retour des pêcheurs partis au large dans la nuit, dans un défilé de très belles voiles colorées.

Après un revigorant petit déjeuner, nous reprenons notre route. Tout d'abord le marché à poissons de Kusamba, vers Padangai, est l'occasion de constater que, si la pêche est un métier d'hommes, la négociation du poisson à la criée puis sa vente est un métier de femmes.

Puis le palais aquatique Taman Gili à Klungklung avec les superbes plafonds peints des 2 principaux pavillons au centre de bassins de nénuphares. Il y a aussi de beaux penjor, ces oriflammes en bambou symbolisant un dragon protecteur.
A côté du palais, un marché couvert regorge d'articles de vanneries.

Après un repas délicieux dans un petit warung situé derrière le marché, nous nous acheminons vers notre nouvel hôtel : Patal Kikian à Sidemen. Une très belle villa avec une vue époustouflante sur les rizières et le mont Batur (et un jaccuzzi, ce qui ne gâte rien ...). Notre hôte est très fier de nous montrer son album photos où l'on découvre que l'on va dormir dans la même chambre que d'illustres prédécesseurs : Mike Jagger, David Bowie et Roman Polanski, s'il vous plait ...

17 août 2010

Séjour paisible en bord de mer à Amed

Dès que nous avons mis un pied dehors, nous avons été pris sous le charme d'un défilé de très belles voiles colorées. Le lieu où nous logeons à Amed, Lehan, est en fait un village traditionnel de pêcheurs. Tous les matins, vers 8h, ceux-ci rentrent après 3 heures de pêche.

Nous passons ensuite par Tirtagagan où nous visitons le palais aquatique (une suite sympatique pourrait bien nous accueillir lors d'un prochain voyage à Bali ...). Cet ancien palais du roi de la province locale date des années 50 et a été récemment restauré après avoir beaucoup souffert de l'erruption volcanique de 1963.

Nous poursuivons notre route au milieu des rizières (notamment celles du village d'Abang) vers le Puri Agung, petit palais encore occupé par des membres de la famille royale. On y voit notamment une collection d'instruments de musique traditionnelle de gamalan balinais.

Puis nous regagnons notre hôtel à Amed par la superbe route côtière qui passe par de petits villages de pêcheurs dont les bateaux attendent l'aube prochaine pour prendre la mer : Aas, Salang, Lehan, Jemeluk. Un romantique coucher de soleil sur la plage conclut agréablement cette journée.

16 août 2010

La route côtière du Nord de Bali

Nous visitions de bon matin le temple Pura Ulum Danu, encore entourée de brume ce qui renforce son aspect mystérieux. Chaque temple possède un ou plusieurs meru, cette sorte de pagode à plusieurs étages symbolisant le mont Mahameru, la montagne sacrée des hindouistes. Comme tout ici, le nombre de toits des merus est tout un symbole. Toujours un nombre impair, les symboles sont les suivants :
- 3 toits symbolisent la Trinité (celle des 3 dieux, mais aussi les 3 étapes de la vie : naissance, vie, mort)
- 5 toits symbolisent les directions (Nord, sud, est, ouest, centre)
- 7 toits symbolisent la réincarnation en 7 vies
- 9 toits symbolisent le mont Batur
- 11 toits symbolisent le mont Agung

Puis nous prenons la route du Nord vers Singaraja. En chemin, un arrêt rafraichissant à la cascade Air Terjun Gitgit puis nous déjeunons dans un restaurant sur la plage de Lovina.

Sur la route côtière, nous croisons plusieurs plages avec de traditionnels bateaux de pêcheurs puis arrivons à notre hôtel -Life in Amed- où nous resterons 2 nuits.

15 août 2010

Hum les bons fruits ...

En plein milieu de la forêt pluvieuse se dresse le mystique temple de Baturaku, perpétuellement envahi de brume. Ce qui frappe, à l'entrée, ce sont les restrictions pour pénétrer à l'intérieur. C'est classique des temples balinais, mais là, c'est encore plus large : interdit aux femmes enceintes, aux enfants qui n'ont pas eu leurs premières dents, aux enfants dont les premières dents ne sont pas tombées, aux fous ... Il faut savoir que les Balinais sont un peu comme de grands enfants avec des croyances démesurées. L'apothéose, c'est à la fête du nouvel an où ils vont jusqu'à fermer l'aéroport et interdire à toute personne de sortir des batiments (même les touristes) car ils pensent qu'un signe de vie sur l'île pourrait attirer des divinités maléfiques : c'est pas mignon ? La brume qui enveloppe le temple donne un caractère très mystérieux au temple, ce à quoi s'ajoute les chants des prières de la cérémonie qui est en cours.

L'humidité de la région pluvieuse de Batukaru est la condition idéale pour les rizières. Parmi elles, celles de Jatiluwih sont probablement parmi les plus belles de Bali, en passe d'être classées au patrimoine mondial de l'UNESCO : grandiose !

Notre chemin nous conduit ensuite à Bedugul, où un marché très coloré nous offre une bonne occasion d'acheter de savoureux fruits locaux : ramboutan poilu, salak (ou "fruit du serpent", mangoustan et durian (ou "fruit du dragon"). Nous déjeunons dans un authentique petit warung (restaurant) et nous dirigeons vers Munduk, où nous passerons la nuit au Lumbung Bali. Une route plaisante mène à travers les lacs Bratan, Buyan et Tambligan. Une colonie de singes en borde les accotements.

14 août 2010

On the road to the rainforest

Nous quittons notre charmante "auberge de campagne" d'Ubud pour aller dans la montagne, sur les pentes du mont Batukaru (2 276 m), une des régions les plus humides de Bali. Les petites routes qui grimpent traversent des villages dont la quiétude n'est troubée que par les cérémonies. Nous croisons d'ailleurs la préparation d'une crémation qui aura lieu à la fin du mois. Plus d'un mois est nécessaire à préparer cet évènement considéré comme une fête joyeuse ici, qui réunit tout le village, étape nécessaire pour libérer l'âme de ses attaches humaines et la rendre aux cinq éléments : terre, feu, eau, vent, espace (les cendres seront dispercées dans la mer ou dans une rivière). Son coût élevé (2 000 € pour les plus modestes, 20 000 € en moyenne) oblige souvent les familles à se regrouper. C'est le cas de la cérémonie dont notre route croise les préparatifs : une vingtaine de personnes est concernée. Chaque corps sera placé dans un animal fait de paille et de tissus, symbole de sa caste d'appartenance : taureau pour la caste des brahmanes (prêtres), lion pour celle des satria (guerrier) et enfin poisson-éléphant pour les sudra (roturier).

Sur notre route, nous appercevons aussi un mariage qui se prépare ... décidément, Bali a l'âme à la fête.

Pour notre ascenscion vers Batukaru, nous préférons les petites routes de campagnes (Mambal, Petang, Luwus, Pacung, Apuan ...), bordées de rizières. Il n'est pourtant que 15h lorsque nous arrivons à notre "retraite" au Prana Dewi, mais la brume de la forêt pluvieuse nous entoure déjà ...

13 août 2010

Rizières et spectacle de feu

Après quelques photos de notre villa (on ne résiste pas), de bon matin (9h30), promenade à travers les villages et les rizières environnants notre hotel : un petit 10 km jusqu'à Ubud par les chemins de traverse qui nous permettent de découvrir les villages avec des enfants aux frimousses radieuses et toujours prêts à prendre la pose, spontanément (les balinais adorent se faire photographier et viennent d'eux-même vers l'objectif).

Les villages sont organisés en "cellules familliales" closes d'une enceinte dans laquelle cohabitent 4 à 5 familles, chacune dans une maison individuelle. Chaque cellule possède son propre temple, en plus de celui du village.

Autour des villages, des rizières verdoyantes. On s'approche de la saison de la 2ème récolte de l'année. Et partout, même au milieu des champs, de petits temples pour implorer les divinités (celles du riz, des rivières ...).

Puis retour à notre hotel où, pour se détendre de nos efforts, nous profitons d'un massage balinais ...

En soirée, nous retournons à Ubud pour assister à un spectacle de danseurs autour du feu (Kecak, la mort  de Kumbakarna) : sublime ! Le Kecak, ou Danse du Singe, est l'un des plus exotique art de Bali, qui regroupe musique vocale, danse et théâtre. Les chants vocaux du choeur d'homme, assi par terre, est intrigant. La complexité ainsi que les innombrables niveaux des sons "cak cak cak" est l'essence du Kecak. Ces chants accompagnent une danse sacrée dont l'intrigue est, pour nous occidentaux, parfois difficile à saisir. Qu'importe, la magie est là, envoutante ...

12 août 2010

Marché à Ubud

Journée farniente !

Ce matin, nous allons au marché artisanal à Ubud : nos sens sont en éveil … les couleurs des fleurs que vendent les femmes

pour les multiples offrandes de la journée, les parfums des épices, les sons des gamelans, les cerfs-volants, bref, un

dépaysement total. Nous en profitons pour ramener quelques souvenirs …

Pour déjeuner, nous avions donner rendez-vous au Lotus Café à Sylvie, une amie de Nadine qui vit à Bali depuis 4 mois.

Après avoir dégusté un délicieux Bebek Bututu (canard cuit à l’étouffée pendant 8 heures), nous visitons le temple plein de

dorures qui jouxte le Café Lotus.

Nous passons ensuite l’après-midi avec Sylvie à notre hotel (avec 306 m2 de séjour, on peut recevoir dignement :)

11 août 2010

Danses balinaises, rizières et temple

Ce matin, nous retrouvons notre chauffeur, Andy, pour une découverte des danses balinaises, et plus particulièrement le barong, lors d’un spectacle qui se tient ce matin dans le village de Batubulan, à 1h de route d’Ubud. Le Barong est une créature mytique représentant le Bien et les Forces de la Terre. Opposée à celui-ci est la Rangda, Reine des Sorcières, qui représente le Mal. Les Balinais croient que le Bien et le Mal co-existent (c’est notamment pourquoi ils drapent de couleur claire -blanche ou jaune- leur statues faites en tuf volcanique noir). Pour les Balinais, il n’y a jamais de vainqueur et de vaincu entre le Bien et le Mal (l’opposé de « good » n’est pas « bad », mais « not so good ») : il en va de même pour cette danse.

Puis nous remontons vers le Nord et traversons plusieurs villages d’artisans, chaque village étant spécialisé dans le travail d’un matériau. C’est le cas notamment pour la sculpture de divinités dans le tuf volcanique ou pour la confection de Batik, ces pièces de tissu sur lesquelles sont dessinés des motifs, recouverts de cire puis plongés dans plusieurs bains de teinture, les parties cirées apparaissant non teintes, seront finalement trempées dans de l’eau bouillante pour éliminer la cire une fois les bains de teinture terminés.

Ensuite nous découvrons pour la première fous les rizières en terrasse lors d’un déjeuner dans un des 2 restaurants de Ceking – Tegallalang qui offre une vue imprenable sur les champs de riz.

Nous terminons cette riche journée par la visite du sanctuaire de Titra Empul , l’un des plus sacrés de l’île, et dont les sources auraient des vertus magiques. Après avoir déposés leurs offrandes aux divinités de la source, hommes et femmes se baignent, chacun de leur côté, dans l’eau des bassins où flottent des fleurs de frangipanier. C’est aussi l’occasion pour nous d’assister à une petite cérémonie de bénédiction des fidèles par un prêtre, comme c’est le cas trois fois par jours lors des prières. Les Balinais sont animistes, synthèse de 5 religions (musulmane, catholique, protestante, hindouiste et bouddhique) : ils croient aux divinités de la nature et pensent que chaque être vient de la Terre.

Après cette journée très instructive, nous prenons congès de notre chauffeur, andy, qui ne pourra pas nous accompagner pour le reste de notre périple, car il va dans les prochains jours être papa !

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